Bague Wièse ornée d’un intaille antique romaine en grenat représentant Tyché Fortuna. Travail en or 22 carats de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Type de bijou : Bijou ancien / Bague ancienne
Epoque : Deuxième moitié du XIXe siècle avec intaille romaine (Ier – IIe siècle après J.-C.)
Origine : Travail français signé Wièse
Métal : Or 22 carats
Poids total (brut) : 26,34 grammes
Nature des gemmes : Intaille gravée sur grenat
Historique :
Jules Wiese est né en 1818, à Berlin, où il se forme au métier d’orfèvre et de bijoutier auprès du fournisseur du roi de Prusse, Johann George Hossauer, à partir de 1834.
Il s’installe à Paris en 1839, où il commence à travailler chez l’orfèvre-bijoutier spécialisé dans le travail de l’argent, Jean-Valentin Morel. Il rejoint ensuite l’atelier du célèbre orfèvre et joaillier François-Désiré Froment-Meurice. Dès 1844, il crée son propre atelier avec vingt-cinq ouvriers sous ses ordres.
En 1855, il reçoit la médaille de « première classe » en orfèvrerie, bijouterie et joaillerie, à l’Exposition universelle de Paris.
Il sculpte la plupart du temps des bijoux en or, sa matière de prédilection étant l’or 22 carats, qu’il habille souvent d’émail ou de pierres précieuses et fines pour lesquelles il utilise des méthodes de sertissage anciennes.
L’entrée de la collection du marquis Campana au Louvre lui a inspiré des bijoux dans l’esthétique de l’Antiquité. En 1867, cette production lui apporte une médaille de bronze lors de l’Exposition universelle de Paris.
Jules Wiese se retire au profit de son fils, Louis Wiese (1852-1923), à partir de 1880, soit dix ans avant qu’il ne décède, en 1890. Louis Wiese maintiendra l’atelier de son père en activité jusqu’à son décès en 1923. Ainsi, Louis Wiese perpétue l’héritage familial et, s’il continue à produire des bijoux dans la continuité du style de son père, il parvient aussi à introduire son goût personnel dans ses œuvres. Il était, selon le célèbre joaillier Vever « un artiste exceptionnellement modeste et vraiment talentueux », ayant su perpétuer la qualité et l’originalité de la maison créée par son père.
Références bibliographiques :
Jules Wièse und sein Atelier de Silke Hellmuth. Berlin. Nicolaische Verlagsbuchhandlung, 2014.
Prix : Sur demande
Référence : 25 011 1